this post was submitted on 02 Jan 2024
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Solarpunk francophone

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Imaginer et créer un monde plus optimiste où décroissance, ingéniosité, et camaraderie permettent d'appréhender autrement le dérèglement climatique et les inégalités sociales.

Par opposition au cyberpunk, l'imagerie solarpunk la plus répandue est généralement faite de villes arborées où les tours en verre sont couvertes d'arbres et de plantes. Derrière cette esthétique, le solarpunk porte aussi une critique du capitalisme, principal moteur de la destruction de l'environnement. Même s'il est impossible de définir précisément ce qu'est le mouvement solarpunk, qui mélange art, science et politique, plusieurs thèmes et radicalités s'y rencontrent autour d'une même envie d'avenir désirable où l'activité humaine n'est plus un cancer pour la planète : Low tech et DIY, énergies renouvelables, permaculture, éco-communisme, anarchisme, communauté(s), infrapolitique...

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Quelques Ressources

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[–] inlandempire@jlai.lu 6 points 10 months ago* (last edited 10 months ago) (2 children)

Dommage pour la carte parce que l'article parle beaucoup plus d'eau que des migrations des animaux. Ça rejoint la proposition de JLM de redessiner et réassigner les régions comme administrateurs des fleuves du territoire je crois

[...] le professeur d’architecture Mathias Rollot. Son échelle emblématique est le bassin-versant. Les biorégions suivent les torrents, les rivières et les fleuves qui apportent avec l’eau la vie et créent une première forme de communauté.

Les biorégionalistes, eux, vont dénicher la source réelle, suivre les canalisations et remonter jusqu’aux rivières, en passant par les retenues d’eaux, pour prendre conscience de toute la complexité du système hydraulique. Leur démarche va être similaire pour le bois, la nourriture ou nos autres ressources. les biorégionalistes tissent l’étoffe de notre relation aux écosystèmes.

[–] ortaviz@jlai.lu 5 points 10 months ago (1 children)

Merci pour la carte, ça donne une meilleure perspective.
Il y a aussi les régions de bassins plus petits autour d'affluents qui sont importantes, sans parler des liens entre les nappes phréatiques et la captation des rivières.
À mon avis tout le processus de redéfinir des contours politiques en fonction de ça est très solarpunk, du moment que ce n'est pas fait avec des intentions productivistes qui pourraient aussi tout foutre en l'air, même en bio-régions.

[–] inlandempire@jlai.lu 2 points 10 months ago* (last edited 10 months ago)

Oui, d'ailleurs j'aurais du préciser, la carte que j'ai ajouté à mon commentaire c'est la première que j'ai trouvée en cherchant les bassins des fleuves, y'en a des plus détaillées qui peuvent aller plus loin je pense, mais j'aurais du donner une légende dès le début haha

[–] keepthepace 4 points 10 months ago (1 children)

Merci, mon cheminement de pensée a été:

  1. Lire le titre "Ah c'est intéressant"

  2. Lire le lien, "Ah, reporterre, ça part mal"

  3. Voir la carte "Ok, on est dans de l'écolo-disney"

  4. Fermer le lien

Perso je trouvais que s'intéresser aux différents biomes pouvait avoir un intérêt, mais donneraient des régions bien moins monolithiques (littoral, haute montagne, coteaux, etc...) tout en ayant une relation forte avec les activités humaines, qui, quand même, nous intéressent quand même plus que les régions où passent les grues cendrées.

Les lignes de séparation des eaux sont une limite intéressante pour les régions, mais il faut quand même réaliser un truc:

Les biorégions suivent les torrents, les rivières et les fleuves qui apportent avec l’eau la vie et créent une première forme de communauté.

Les régions administratives suivent une logique similaire mais humaine: elles tentent de retracer les "bassins de drainage" des communautés urbaines. On peut y voir un choix politique, mais "la communauté des gens qui gravitent autour de l'axe Lyon-Grenoble" a aussi une réalité objective.

Si le but est de créer des régions "naturelles" les biologistes et les agronomes en ont déjà. Si le but est de proposer un découpage administratif, c'est idiot d'ignorer totalement les composantes humaines. D'autant plus que souvent elles existent pour des raisons naturelles, souvent liées à l'eau.

[–] Snoopy@jlai.lu 1 points 10 months ago (1 children)

Je savais pas que les biologiste et les agronomes avaient ce genre de cartes, tu nous les partagerais ? 😍

[–] keepthepace 2 points 10 months ago (1 children)

Y a en fait plein de définitions différentes en fonction des usages. Comme tu le sais via le serveur minetest, on a par exemple des cartes de la "couverture" mais derrière les biomes ça va de grandes catégories comme cette carte du monde:

http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/paleo/paleobiomes/comprendre/quest-ce-quun-biome

On peut s'intéresser avant tout au climat, qui va dicter la catégorie de végétation viable, mais ne dit pas tout, on peut avoir de beaucoup plus anthropocentrées cartes des usages des terres qui vont quand même beaucoup déterminer la faune présente, on peut s'intéresser uniquement aux populations animales et végétales "naturelles" (sauvages)

Certains te diront que c'est la carte microbienne des sols (légende) qui te donnera la vue la plus complète du vivant.

D'une façon générale, tracer des lignes entre les biomes, les espèces, les populations, les pays, c'est un truc très humain. La nature a pas de régions administratives. On a de bonnes raisons d'en créer, faut juste comprendre que des "régions naturelles" ça va quand même rester une création très artificielle.

[–] Snoopy@jlai.lu 1 points 10 months ago* (last edited 10 months ago)

Merci c'est parfait pour le mégafil sur le monde paysan :)

@ortaviz@jlai.lu tu peux ajouter un lien vers le mégafil si tu veux :)