ortaviz

joined 1 year ago
MODERATOR OF
[–] ortaviz@jlai.lu 4 points 1 week ago* (last edited 1 week ago) (1 children)

c’est un signe d’adhésion à un système de croyances particulièrement rétrograde.

Ton argument est surtout un signe que tu ne connais rien de la sociologie des femmes musulmanes qui portent le voile. Mais bon, si tu peux catégoriser toute une partie de la population française de façon aussi simpliste (et insultante), c'est que ton avis sur la question est bien plus tranché que ta formulation timide le laisse penser quand tu dis "c'est pas clair". C'est triste de croire qu'on défend les droits des femmes en leur enlevant toujours plus de libertés de participer à la vie culturelle et sportive...

Je te remets les conclusions importantes :

"Les filles et femmes musulmanes qui portent le hijab doivent avoir des droits égaux de participer à la vie culturelle et sportive, et de prendre part à tous les aspects de la société française dont elles font partie"

Ils estiment que ces mesures [interdiction du voile] "enfreignent leurs droits de manifester librement leur identité, leur religion ou croyance en privé et en public, et de prendre part à la vie culturelle".

Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant dans ces conclusions, ou de "pas clair". Ça se fait d'ailleurs sans problèmes dans d'autres pays occidentaux. (Et je dis ça en étant Athée)

[–] ortaviz@jlai.lu 5 points 3 weeks ago* (last edited 3 weeks ago) (1 children)

Oui oui je suis d'accord. Mon commentaire est probablement pas assez clair, je vais l'éditer...
J'essayais surtout de sortir de l'opposition modéré / radicaux qui n'est pas le vrai problème de cette instance. Même pour des gens jugés radicaux sur jlai.lu, hex n'est pas forcément un refuge tellement les utilisataires peuvent être dogmatiques / toxiques...

[–] ortaviz@jlai.lu 7 points 3 weeks ago* (last edited 3 weeks ago) (3 children)

Oui c'est réducteur (même si c'est ironique parce qu'illes ont le même genre d'a priori vis à vis de nous, ou des gauchistes trop "liberals" pour elleux). Il faut quand même reconnaître qu'il y a aussi plein de marxistes instruits et avec une culture historique. Le problème vient aussi en grande partie du fait que leur culture politique sur hex s'articule autour du dogmatisme Marxiste Léniniste et campiste très binaire: les U.S.A c'est le diable, et tout ce qui n'est pas l'ennemi des USA devient mauvais par association... Même pour des communistes ou des anars en dehors de ces instances, les communistes de hex ou lemmygrad ne sont pas forcément représentatifs⋅ves de l'idéal à atteindre.
Edit: et je ne dis pas ça pour excuser l'attitude toxique des utilisataires de hex qui viennent pourrir tout ce qui est "liberal" à leurs yeux. Je dis juste que ça va au-delà d'un clivage modéré⋅es / radicaux⋅ales

Après sur hex il y a une commu anarchiste, contrairement à lemmygrad qui HAIT les anars. Par contre la commu anar de Hex c'est pas du tout la même ambiance que dans les commu anars de Lemmy.ca ou même Lemmy.ml, où tu risques moins de te faire traiter de nazi parce que tu critiques le régime chinois...

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submitted 1 month ago* (last edited 1 month ago) by ortaviz@jlai.lu to c/microfictions@jlai.lu
 

Dans de très rares cas, ça avait fonctionné à distance. Aux jumelles. Je me souviens d'un autre ploutocrate, de la couleur bordeaux sur son vêtement et de l'arrondi des sourcils. Quelque soit la technique d'approche, les résultats escomptés dépendent d'un contact de qualité, comme dirait un ancien manager de franchise qui me payait sous le SMIC. Les yeux dans les yeux. Je ne vis plus que pour ces moments de qualité-là, depuis que les agences d'intérim m'ont rayé de leurs listes. Mon réal aux idéaux abîmés apporte les clients clandestins, riches mais discrets, et moi je me débrouille pour ouvrir un couloir. Parfois ses contacts à lui sont utiles pour se rapprocher de mes objectifs de mission.
Cet après-midi, fils de sera sur un tournage et je m'arrangerai pour y croiser son regard.

Ce que je ferai ensuite, au moment de m'endormir seul dans une pièce aménagée en caisson, je ne l'ai jamais révélé. Seuls comptent les résultats. Minuscules, miraculeux. Le réal m'a dit : « Si tu réussis à voir quelque chose chez celui-là, je change de religion. » Moi qui le croyait platement athée, ce vieil anar. Il a peut-être trop d'espérance. Je n'ai pas osé le lui dire. Pour quelques images confuses et sans contexte, aperçues, si j'ai de la chance, comme dans une tête d'épingle. Je l'appelle Mouche, lui m'appelle Cranium. Mais les client⋅es me connaissent sous l'appellation "Trou de ver".

[ Début ]

[–] ortaviz@jlai.lu 6 points 1 month ago

Je n'ai rien contre le fait que tu partages des articles d'alternatives économique. Au contraire, ça donne l'occasion de discuter de ce sur quoi on n'est pas d'accord, ce que je faisais avec mon commentaire.

[–] ortaviz@jlai.lu 6 points 1 month ago* (last edited 1 month ago) (2 children)

Merci pour l'article.
J'ai arrêté de lire après le paragraphe sur le SMIC. Je suis désolé mais en tant que personne qui gagne le SMIC je ne peux plus accepter ce point de vue de gauche privilégiée qui se réjouit d'une hausse de 2% anticipée tout en nous délivrant des leçons d' "alternatives économiques". C'est une posture de gauche molle totalement déconnectée. Ça devrait plutôt mettre en colère. Vous avez fait le calcul des 2% ? On gagne un peu plus de 20 centimes de l'heure (salut l'interim), 35 € au mois. Au lieu de parler de revalorisations bienvenues il faudrait se concentrer sur l'illusion et la caution morale qu'elles procurent, c'est ça le vrai sujet qui agite les milieux directement concernés. Même les taux des "revalorisations" précédentes sont une arnaque qui nous appauvrit d'année en année, et à force de parler de "revalorisation" on fait passer l'idée qu'il s'agit de vraies compensations alors qu'il faudrait au minimum décupler ces chiffres...

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submitted 1 month ago* (last edited 1 month ago) by ortaviz@jlai.lu to c/microfictions@jlai.lu
 

Le mot de passe de la chambre est film de genre.

Mon intermédiaire est un réalisateur anarchiste aigri, obligé de tourner des publicités corporate. Il veut que je l'appelle Mouche. Dans le chat anonyme on discute parfois d'autre chose que de clients qui cherchent à me contacter, Mouche a eu le temps de me dire plusieurs fois qu'il détestait l'expression "film de genre". Je n'aurai pas besoin d'équipement dans la chambre d'hôtel qu'il m'a louée à un faux nom. En y passant avant moi, il a ramené un objet appartenant au fils du client, mais je ne m'en servirai pas. Ça pourrait même casser mon couloir psychique, me maintenir à l'extérieur. Très mauvaise idée, Mouche pensait m'aider, une bonne intention de sa part. Je suis obligé de me débarrasser de cet étui à lunettes de luxe, qui avait été égaré sur un plateau de tournage, et qui porte avec lui beaucoup plus que la trace de son propriétaire.

Je sors faire un tour dans la rue juste pour trouver une poubelle et me délester de ce poids indésirable. Il faudra que je le briefe mieux la prochaine fois. Tout ce dont j'ai besoin c'est de voir la cible dans les yeux.

[ Début ] [ Épisode 0.3 ]

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submitted 1 month ago* (last edited 1 month ago) by ortaviz@jlai.lu to c/microfictions@jlai.lu
 

Mon nom a commencé à vraiment circuler après l'affaire du jumeau. Même si je n'ai jamais été cité officiellement dans cette histoire, quelques grands bourgeois s'étaient instinctivement préoccupé⋅es de savoir comment une enquête de cette nature avait pu enfin aboutir sans aide de la police, après toutes ces années. Et maintenant j'étais devenu une sorte de légende urbaine. Une partie de moi-même me hurle que c'est le moment d'en profiter, que les cycles cognitifs de l'attention limitée m'auront bientôt renvoyé dans un purgatoire de boîtes d'intérim. L'autre partie me rappelle que je déteste l'idée de travailler pour la haute société. Il me fallait donc un proxy. Quelqu'un de confiance, pour recevoir à ma place leurs demandes à la limite de l'absurde et fixer les rendez-vous. Le temps de ramasser autant de cash prize que possible, avant de partir vivre dans une cabane photovoltaïque. Ou de péter mon crâne.

[ Épisode 0.2 ]

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submitted 1 month ago* (last edited 1 month ago) by ortaviz@jlai.lu to c/microfictions@jlai.lu
 

J'sais plus si je dois
Tout accepter ou Tout refuser

[–] ortaviz@jlai.lu 2 points 1 month ago (3 children)

Pas besoin puisque tu le répètes dans cette discussion :

Ici tu refuses pas une personne musulmane, tu refuses une personne qui ne veut pas appliquer un principe de laïcité. Enlever le voile n’empêche pas d’être musulmane.

[–] ortaviz@jlai.lu 1 points 1 month ago (1 children)

Pour que ça soit clair : je ne traque pas cet utilisateur (ni d'autres).

[–] ortaviz@jlai.lu 1 points 1 month ago (5 children)

c’est carrément flippant comme procédé au passage.

Je ne scanne absolument pas ton compte, j'ai autre chose à foutre. Mais j'ai une très bonne mémoire et quand tu interviens pour dire un truc du genre "je suis arabe, mais les mulsumans exagèrent", désolé ça me marque.

[–] ortaviz@jlai.lu 1 points 1 month ago (1 children)

C’est quoi ton objectif ?

Ben c'est simple, je ne comprends pas ton discours sur le voile, et je suis pas le seul vu le commentaires auquel tu répondais (avec mauvaise foi), donc j'aimerais savoir ce que tu penses sans être obligé de deviner en allant lire de la jurisprudence. C'est le sujet de l'article, ça ne me paraît pas exagéré de pouvoir aller au fond des choses avec toi. Après si ça t'énerve, tant pis, bon dimanche.

[–] ortaviz@jlai.lu 1 points 1 month ago* (last edited 1 month ago) (3 children)

J'aurais plutôt voulu savoir ce que tu penses de la notion de racisme systémique, institutionnel, en France. Ça m'aiderait un peu à comprendre les ambiguïtés dans ton discours, parce qu'effectivement peut-être que je lis mal tes commentaires.
Edit: je ne comprends pas vraiment où tu veux en venir justement, parce que tu te réfugies derrière les jurisprudences. Vu que tu commentes beaucoup ici, je ne pensais pas que tu refuserais de poursuivre la discussion.

[–] ortaviz@jlai.lu 1 points 1 month ago (1 children)

Dans ses tous premiers commentaires, en disant qu'en tant qu'arabe il pensait que les minorité immigrées qui ralent demandent un traitement de faveur (ou du favoritisme, vocabulaire du même registre). Je suis pas la police de l'antiracisme, @klaqaus@sh.itjust.works pourra mieux le réexpliquer que moi, je voudrais juste une petite clarification histoire de ne pas m'engager dans des discussions absurdes à l'avenir.

[–] ortaviz@jlai.lu 3 points 1 month ago* (last edited 1 month ago) (21 children)

Par contre, étant un peu arabe dans mes origines, je te remercie à l’avenir de tempérer l’assimilation arabe = musulman

Il y a un truc qui me dérange dans ton discours, à force de te lire : ça fait plusieurs fois que tu invoques le fait d'avoir des origines arabes pour pouvoir critiquer le fait que des arabes ou des immigré⋅es revendiquent une spécificité (j'ai pas dit tous, j'ai dit certain). Ici encore @MyAstus@jlai.lu fait remarquer un fait très bien établi par les militant⋅es antiracistes, qui est que la laïcité en France est complètement instrumentalisée pour pouvoir dire du mal des arabes, sous couvert de rejet de l'islamisme. Ce n'est pas lui qui dit que les arabes sont tous des musulmans potentiels et dérangeants, c'est le discours français raciste sur la laïcité. Retourner ça contre celui qui l'évoque, c'est vraiment de la mauvaise foi, et ça me donne envie de savoir un peu plus précisément comment tu te situes par rapport à l'antiracisme en France ?

 

Les couverts étaient rangés.
Les serviettes étaient pliées,

Ce jour-là, un commercial s'est introduit dans notre bâtiment. Il s'est présenté à la porte, s'est fait inviter à l'intérieur, technique de criquet dévoreur.
Quand un VRP s'assoit dans votre cuisine et dévoile le contenu de sa serviette, sachez-le, un grand malheur s'abattra sur les vôtres.

Condamnation scellée, signée sur contrat de vente.

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submitted 1 month ago* (last edited 1 month ago) by ortaviz@jlai.lu to c/france@jlai.lu
 

Documentaire prenant et beau qui vaut vraiment, vraiment, la peine d'être vu pour éclairer une partie de l'histoire et de la culture française, même si les artistes mentionnés ne vous intéressent pas à priori. En 6 épisodes de 44 minutes, ça se regarde comme une série.

 

La 1ère partie de mon roman d’anticipation SF est enfin terminée : 73000 mots / 442000 sec. Les 6 chapitres sont lisibles en ligne, et sur un dépôt GIT avec les matériaux pour reprendre ce cadre de création ouvert en licences libres (synopsis, personnages, schéma).

j’ai opté pour deux licences libres différentes suivant la forme du contenu, que j’ai différencié comme ceci :

– d’une part le roman dans sa forme littéraire, c’est à dire la forme la plus aboutie de mon travail constituée par le corps de texte, que j’ai placé sous licence libre Creative Commons BY-SA (permissions complètes accordées sur l’œuvre à la condition de redistribuer avec la même licence et de citer l’auteur)

– d’autre part les matériaux. Il s’agit de la synthèse des idées qui servent à ce roman : synopsis détaillé, fiches de personnages, schémas temporel, etc. Pour ces documents j’ai choisi la licence la plus ouverte possible, la CC0 (équivalent du domaine public), qui permet de détacher mes idées de mon nom d’auteur et éviter une forme d’appropriation.

 

Malgré l’euphorie de certains, la réalité est préoccupante. Au-delà des conséquences économiques liées à un retard de douze ans et un budget de construction et de mise en service qui dépasse 19 milliards d’euros (frais financiers inclus), il faut rappeler que l’EPR ne fonctionnera jamais correctement.

[...] Cette course en avant se fait au détriment de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.

 

(Je n'ai pas encore l'article complet, si quelqu'un veut bien le poster.)

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submitted 5 months ago* (last edited 5 months ago) by ortaviz@jlai.lu to c/microfictions@jlai.lu
 

Les dieux sont petits.
Celui des chaussures adore les piles de boîtes en carton.
J'en ai assemblé des pilastres à escaliers, les offrandes au sommet. S'IL me voyait, s’IL me voyait vraiment, IL saurait que je trompe en faisant semblant d'avoir encore du stock à rentrer. Le dieu de l'agroalimentaire lui, me laisse glisser des tartelettes ou des salades fraîcheur sous ma veste à midi. Je les mange en contemplant les camions qui déchargent sur les quais.
Autrefois les divinités raffolaient d’épis de maïs. Aujourd'hui nous leur rendons gloire au badge magnétique.

Les dieux sont pressés. ILs ont des intermédiaires, ILs délèguent.
En sortant des toilettes je croise le manager jamais content. Qui parle au nom de, me dit qu'une autorisation pour aller faire pipi est obligatoire. Il voudrait que je baisse les yeux, se prend pour demi-déité. Il confond les noms des employé⋅es et m'appelle Gabarit.

Est-ce que les dieux sont légers aussi ?
Au prêt-à-porter, Charlotte dit que le sien lui parle. Pas de vêtements. Elle dit que si on lève les yeux au-delà des rails de luminaires, on peut voir le faux plafond comme la surface d'une grande piscine qui nous recouvre.
Parfois au lieu de bosser j’attends de voir si les plaques ondulent au-dessus de nous.

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