Belgique

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Discussions sur la Belgique, principalement en français.

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founded 1 year ago
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Une nuit de discussions. Usantes mais constructives. Le travail chez Audi Brussels devrait donc reprendre mardi prochain après de longues discussions terminées vendredi matin aux aurores.

"On a eu ce qu'on demandait, à savoir que la semaine soit payée, explique Ludovic Pineur, permanent syndical CNE Industrie. Alors que la direction faisait le jeu de diviser pour mieux régner, avec des ouvriers interdits d'accès sur le site et non payés alors que les employés en télétravail continuaient de l'être. Mais on a finalement réussi à trouver un accord. La reprise du travail se fera sur base volontaire à partir de mardi. Ceux qui ne croient plus en Audi ne viendront probablement pas, ils pourront alors être en chômage économique. Dans un sens, personne ne perd", poursuit-il. Même si, dans ce cas, ils ne toucheront que 60 % de leur salaire.

"Rien ne change pour lundi. C'est une manifestation nationale et européenne, pour réclamer une vraie politique industrielle à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen"

Ludovic Pineur (CNE)

"À partir de mardi, nous allons produire dans le département carrosserie et peinture et nous allons envoyer des voitures à nos distributeurs. À partir de mercredi, 18 septembre, nous allons produire de nouveau dans tous les départements", a expliqué le directeur de la communication d'Audi Brussels, Peter D'hoore. À lire aussi Audi Brussels: "Foutage de gueule. C'est la carotte et le bâton mais la carotte n'est pas comestible"

"On a toujours dit qu'on n'était pas en grève, puisque les rassemblements devant l'usine étaient dus à la décision de la direction de fermer l'usine", rappelle le syndicaliste.

Pour le syndicaliste Jan Baetens de l'ACV-Metea, il s'agit là d'un "bon compromis", qui permettra d'ouvrir des pistes pour l'avenir du site de Forest. Manifestation maintenue ?

La manifestation nationale du 16 septembre est bien maintenue. "Rien ne change. C'est une manifestation nationale et européenne, pour réclamer une vraie politique industrielle à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen", explique le syndicaliste.

À propos de l'accord avec la direction, Ludovic Pineur avance que ce dernier est plutôt bien perçu, selon les premiers retours dont il dispose de sa base syndicale. "Cela permet de faire redescendre la tension devant l'entrée de l'usine", commente-t-il. Pour rappel, certains travailleurs avaient mis le feu à des pneus en début de semaine après la fermeture forcée de celle-ci.

Désormais, les syndicats aimeraient avancer en phase 2 dans la procédure Renault, sans pour autant clôturer la phase 1, qui est illimitée dans le temps, pour négocier les conditions du licenciement annoncé en juillet.

"Les services publics sont parfois décriés mais ils renferment quand même de personnes de qualité, comme la médiatrice qui nous a reçus, avance encore Ludovic Pineur, après sa courte nuit. Ça a été plus productif qu'avec Agoria", la fédération sectorielle qui était censée être médiatrice, avant que le SPF Emploi ne se mêle à l'affaire, termine le syndicaliste. Mission de La Libre

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Bonjour à tous,

Je souhaitais partager une situation qui devient de plus en plus pénible dans ma rue, habituellement calme. Chaque jour, de nombreux livreurs viennent déposer des colis dans les maisons voisines, mais leur comportement devient difficile à supporter. Ils s'arrêtent en plein milieu de la rue, laissent le moteur tourner, et souvent, la musique à fond. Ensuite, ils frappent chez le destinataire et, si celui-ci est présent, ils repartent en vitesse après quelques minutes. Si personne ne répond, ils se mettent à frapper aux portes des voisins, toujours avec la musique qui résonne et le véhicule garé en plein milieu.

Face à cette situation, nous avons pris la décision de ne plus accepter les colis des voisins, car cela perturbe constamment nos journées. Pour éviter ce genre de désagréments, j'ai également choisi de faire livrer tous mes colis en point relais. Cela permet d'éviter les excuses liées à l'absence d'un destinataire à domicile et limite les allers-retours bruyants dans la rue.

Je me demandais si d'autres personnes ici rencontrent le même problème avec les livreurs et si vous avez trouvé des solutions pour améliorer la situation. Toute suggestion serait la bienvenue !

Merci d'avance pour vos retours !

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Inutile de consulter une boule de cristal pour pressentir que la crise politique s'étendra bien au-delà des prévisions initiales. Les astres étaient alignés fin juin pour l'Arizona mais depuis que Bart De Wever a jeté l'éponge, le scénario paraît très différent. Et ce, pour trois raisons. D'abord, les négociateurs s'écharpent sur deux gros dossiers : la révision de la taxation de la consommation (TVA) et la nouvelle taxation des plus-values boursières et de sérieux freins pour les sociétés de management. Du lourd, mais aussi deux pans essentiels dans la quête des 27 milliards d'euros nécessaires à l'équilibre budgétaire. Pour trouver un accord équilibré et digeste, tant par les socialistes flamands que les libéraux francophones, il faudra du temps. Ensuite, la dynamique et le climat de confiance entre certains présidents de partis sont abîmés. Bart De Wever a repris sa veste de leader nationaliste flamand. Il n'est plus l'homme en quête de compromis qu'il était lorsqu'il était formateur. Le voilà libéré du fardeau de devoir convaincre les libéraux francophones d'accepter des mesures portées par la gauche flamande. Enfin, le calendrier s'emballe. En pleine campagne pour les élections communales, chacun évitera des compromis qui pèseront dans les urnes. De plus, les négociateurs flamands craignent qu'un nouveau triomphe de Georges-Louis Bouchez ne renforce sa détermination.

La mission de réconciliation confiée à Maxime Prévot (Les Engagés) s'annonce difficile mais pas impossible. Il bénéficie de la confiance unanime (!) de ses partenaires, mais il devra offrir des gages à trois d'entre eux. À Conner Rousseau, qui doit restaurer sa flamboyance, il faudra bien donner les arguments nécessaires pour convaincre son parti de se lancer dans une alliance de centre-droit. À Georges-Louis Bouchez, qui veut se défaire au plus vite de l'image de l'homme qui bloque tout (un storytelling probablement dicté par Vooruit et la N-VA), il faudra offrir des balises fiscales suffisantes pour rassurer les petits entrepreneurs. Et enfin, à Bart De Wever qui, s'il souhaite encore porter l'Arizona au pouvoir, devra notamment convaincre les libéraux qu'il n'est pas l'obligé de Vooruit, partenaire incontournable de la N-VA au fédéral, mais aussi au gouvernement flamand et au collège communal d'Anvers.

Face à ces incompatibilités programmatiques, doublées d'une guerre d'égos en pleine campagne électorale, on comprend mieux pourquoi l'échéance de Noël est évoquée en coulisses.

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