Gérard Depardieu faisant un Cosplay de SuperDupont déguisé en Napoléon rendant hommage à Vercingétorix
Klaq
Oui, c'est pas forcément évident de dissocier un discours critique d'un discours passéiste. C'est aussi le reproche rapide adressé à Adorno dans un registre très proche (même courant d'analyse critique).
Le pire c'est son regard mort qui s'éteint en regardant vers le bas, vers le néant, il se dit sûrement que si il ne regarde plus son interlocuteur alors il n'existe plus, il est caché, lepéniste perché tu peux pas me toucher. Dans ce bref intervalle de lucidité il a vécu une projection astrale et a réalisé qu'il n'avait rien à foutre là, que c'était un imposteur au service du chaos et qu'il était décidément dans le camp des mauvais.
Puis le journaliste, maître du temps, lui tend une perche pour à nouveau réintégrer son costume mal ajusté, afin que le carnaval puisse continuer et qu'il puisse reprendre sa litanie orwelliene avec une diction hésitante.
Ça ferait limite de la peine si ce n'était pas un représentant d'un parti fasciste qui menace nos vies.
Et si tu live stream le truc avec quelqu'un en oreillette tu peux quand même tricher ? Voir tout simplement un double écran de l'autre côté où la personne te donne les réponses.
Tellement de gruge, ça me rappelle le lycée.
Félicitations ! (Même si j'ai compris 1 mot sur 2)
Et en lien une émission sur l'Ecole de Francfort dont Marcuse, un influenceur important de Châtelet, était l'un des représentants : https://radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie/sortir-du-desespoir-par-l-utopie-avec-l-ecole-de-francfort-6651036
Ce genre de diag précurseur avec les bons bails des freudo-marxistes et des cyber-deleuziens.
Bonjour à tous et à cette belle personne qui pour ouvrir l'infini a calmé une intense conversation avec un : Ailleurs, il se passe autre chose, nous rendant un peu ridicule avec nos mots et nos positions.
C'est même pas contreproductif, c'est inutile. En ce sens où dire que c'est pas bien ça change rien. D'ailleurs la meilleure des illustrations c'est de regarder l'évolution du vote RN. Ça veut pas dire pour autant en cautionner l'acceptabilité.
Ça restera un grand mystère pour moi la légalité du RN et a fortiori, l'existence légale d'une proposition politique comme celle de Zemmour.
Pour discuter régulièrement de politique en milieu hostile, opposer le racisme à un potentiel électeur RN est l'un des meilleurs moyens de contribuer à mettre fin à l'échange.
A ce titre, sur l'électorat RN des études de sociologie existent, par exemple :
- https://www.liberation.fr/idees-et-debats/willy-pelletier-sociologue-aupres-des-classes-populaires-les-croisades-morales-ne-suffisent-plus-pour-combattre-marine-le-pen-20230622_XWVBSASEUNCTHAHAJKPWMUX34Y/?redirected=1
- https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-du-6-9-france-bleu-isere/erwan-lecoeur-sociologue-et-politologue-le-rn-est-aujourd-hui-un-parti-attrape-tout-7012292
Peut-être en prendre connaissance pour mieux agir me semble constituer le meilleur préalable.
Le buffet est installé sur la terrasse de l’Elysée. Ce dimanche 30 juin, la soirée est fraîche pour un été naissant. Un frisson parcourt la quinzaine de convives, tous des hommes, réunis autour d’Emmanuel Macron pour suivre les résultats du premier tour des élections législatives. La vague populiste qui a submergé le pays lors des européennes s’est transformée en tsunami. L’extrême droite a séduit plus de 10 millions d’électeurs. « Ce n’est pas un vote de colère, c’est un vote d’adhésion », analyse le chef de l’Etat. Le « peuple », à qui il voulait redonner la parole, amplifie le message envoyé le 9 juin. Voilà plusieurs jours déjà que le président de la République sait qu’il lui sera impossible de rafler une majorité solide, comme il l’imaginait.
Cette dissolution qu’il présentait, le 24 juin, au micro du podcast « Génération Do It Yourself » comme un geste de « confiance » envers les Français, fustigeant « le système qui pense que les gens sont idiots », vire au naufrage du camp présidentiel. Le Rassemblement national (RN) peut remporter la majorité absolue. « Il faut se préparer », prévient le sénateur de Côte-d’Or, François Patriat, assis autour de la table. Le chef de l’Etat laisse entendre qu’il pourra « gérer ».
A 20 h 01, le bref communiqué de l’Elysée est diffusé auprès des rédactions. « L’heure est à un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour », énonce le président, laissant planer une ambiguïté sur le soutien apporté au Nouveau Front populaire (NFP) pour battre le RN. Ira-t-il jusqu’à appeler à voter pour des candidats « insoumis » afin de faire barrage à l’extrême droite ? Mystère.
« Ça dégaze trop à Matignon » Le jambon, les fromages et le vin rouge disparaissent peu à peu. Les résultats circonscription par circonscription s’égrainent au fil d’une nuit qui s’étire. Brigitte Macron passe une tête. « Celui-là, je l’aime bien », commente la première dame au nom d’un candidat, compatissant à l’annonce de l’échec d’un autre. Il est minuit tout juste quand, oubliant le pays sous le choc, on sort le champagne. C’est l’anniversaire de Richard Ferrand, 62 ans. François Patriat dépose un baiser sur le crâne de l’ancien président de l’Assemblée nationale. On rit. Ce dernier, froissé du sort réservé à son ami Gilles Le Gendre, que le parti macroniste a refusé d’investir à Paris, se déride. Le Breton pardonne même cette folle dissolution à Emmanuel Macron. Comme d’autres, il s’est fait une raison.
Depuis la rive gauche de la Seine, on refuse de baisser les armes. Gabriel Attal, aidé de ses communicants, tâche depuis le 9 juin de se sculpter une stature de valeureux combattant de l’extrême droite. Le chef de gouvernement, ancien socialiste, refuse l’idée d’une passation de pouvoir avec le leader lepéniste Jordan Bardella, qui entacherait son destin politique. Après avoir bataillé contre « les extrêmes », plaçant sur le même plan le RN et LFI, le trentenaire fait valoir que l’alliance de gauche n’a plus aucune chance de décrocher la majorité. La menace existentielle pesant sur la République se concentre désormais sur le parti fondé par Jean-Marie Le Pen. Peu avant 22 heures, le premier ministre porte le fer contre son ennemi numéro un. « Notre objectif est clair : empêcher le RN d’avoir une majorité absolue au second tour », tonne Gabriel Attal depuis le perron de Matignon, appelant tous les candidats de son camp arrivés en troisième position à se désister pour déjouer la victoire de l’extrême droite.
Le coup est parti. Emmanuel Macron n’a pas regardé la déclaration de son premier ministre. Aucune télévision n’a été allumée près de lui. A quoi bon ? Les deux hommes sont en froid glacial depuis la dissolution. Gabriel Attal, convié à l’Elysée ce soir-là, n’y mettra pas les pieds. Depuis cette dissolution incomprise, les deux têtes de l’exécutif ne se parlent plus guère, sauf « nécessité de service ». Mais le chef de l’Etat connaît la position de son premier ministre qui, par le biais de son directeur de cabinet, Emmanuel Moulin, a prévenu le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler. « Attal a mis le président devant le fait accompli », veut croire l’aile droite du gouvernement, où Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Aurore Bergé défendent le « ni RN-ni LFI » au second tour. Une volte-face confirmée au sein du cercle masculin qui dînait à l’Elysée. Gabriel Attal martèle son « combat » contre l’extrême droite, rappelant le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie consubstantiels au RN. « Ça dégaze trop à Matignon », peste Emmanuel Macron, agacé de voir son premier ministre accaparer les médias.
Jusqu’au mardi 18 heures, heure limite de dépôt des candidatures pour le second tour, une course contre la montre s’enclenche. Depuis le QG de campagne, rue du Rocher, à Paris, les équipes « attalistes » appellent, un à un, les députés qualifiés dans des triangulaires risquées pour les prier, parfois fermement, de se désister. Certains acceptent sans broncher. D’autres refusent, se braquent ou fondent en larmes. « Le désistement, c’est un processus difficile quand on est engagé la tête dans le guidon et qu’on a accroché la qualification, c’est très douloureux », compatit la députée Renaissance sortante Olga Givernet, arrivée en tête dans sa circonscription de l’Ain.
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