Klaq

joined 5 months ago
[–] Klaq@jlai.lu 1 points 4 months ago

C'est douloureux de constater que 85% de cet électorat ait réaffirmé la représentation d'une personne raciste évoquant une population comme un "cancer".

Honnêtement je peine déjà à concevoir qu'il ait pu ça légalement se représenter avec tous les propos et conflits d'intérêts alors cette adhésion majoritaire...

[–] Klaq@jlai.lu 3 points 4 months ago (1 children)

Faire une radio vite fait, c'est c'est un arrachement de l'os ça peut passer vite, si fracture ça risque d'être plus compliqué..

[–] Klaq@jlai.lu 13 points 4 months ago* (last edited 4 months ago) (7 children)

Pas pour un 49.3 de gauche mais pour son abolition (prévu dans le prog NFP). Mais craindre l'application de ses propres méthodes contre son parti, c'est assume être antidémocrate.

[–] Klaq@jlai.lu 2 points 4 months ago* (last edited 4 months ago) (2 children)

Elle est Renaissance, même genre mais en light. Les français d'Israël ont voté à 85% pour lui, il ne représentait que les intérêts de cet électorat et la sanction électorale semble logique. Il en faut du courage pour être aujourd'hui NFP sur cette liste.

[–] Klaq@jlai.lu 4 points 4 months ago* (last edited 4 months ago)

Bonjour tout le monde. Moustiquaire et prise murale, locataires en airbnb qui gueulent sur les balcons, jeunes touristes en fatbike qui bombent sur pistes cyclables et surtout douche froide plutôt que chaude : c'est officiel, l'été est là.

[–] Klaq@jlai.lu 8 points 4 months ago (1 children)

Idem. Gros soulagement (temporaire).

[–] Klaq@jlai.lu 3 points 4 months ago

Des membres proches de La Manif pour tous À l’origine de l’Observatoire de la petite sirène, les psychanalystes Céline Masson et Caroline Eliacheff se définissent elles-mêmes comme des « lanceuses d’alerte ». En février 2021, elles publiaient un premier « appel », envoyé notamment via une liste de diffusion du psychiatre Patrick Landman, qui rassemble « tout le gratin de la psychanalyse, des parents d’autistes, des psychiatres, des neuroscientifiques, des journalistes… ». Cinq cents personnes en tout, selon son détenteur, qui n’a toutefois pas signé cet appel. « Je n’étais pas contre tout ce qu’il racontait, mais c’est un positionnement que je trouvais un peu extrémiste, plutôt culturel, politique, idéologique, et j’avais peur que ce soit trop loin de la pratique clinique. Il me semble qu’ils n’ont pas vérifié tout ce qu’ils disent, en particulier sur la dérive qu’il y aurait en France », explique Patrick Landman. Parmi les membres du « groupe de travail de l’Observatoire » ayant conçu ce document figurent notamment Olivia Sarton, directrice scientifique de Juristes pour l’enfance, proche de La Manif pour tous, qui s’était positionnée contre la PMA pour toutes, ou encore la neurochirurgienne Anne-Laure Boch, qui est notamment intervenue lors d’une manifestation du collectif « Marchons enfants » en octobre 2019. Aude Mirkovic, directrice juridique de Juristes pour l’enfance, très investie dans La Manif pour tous, apparaissait également comme membre de ce groupe dans l’appel envoyé initialement, mais a disparu de la liste figurant aujourd’hui sur le site du collectif. « Elle ne fait pas du tout partie de l’Observatoire, nous n’avons pas de liens avec elle », rétorque Céline Masson, qui assure par ailleurs n’avoir pas non plus de liens avec Juristes pour l’enfance ou avec La Manif pour tous.

https://www.mediapart.fr/journal/france/170522/mineurs-trans-des-groupuscules-conservateurs-passent-l-offensive

On risque de les retrouver très rapidement.

[–] Klaq@jlai.lu 2 points 4 months ago

Article très intéressant merci.

[–] Klaq@jlai.lu 2 points 4 months ago* (last edited 4 months ago) (4 children)

C'est un vrai travail la refonte d'une identité visuelle et la mise en œuvre d'une charte graphique. Ce n'est pas très respectueux d'assimiler ça à une dépense futile.

Sinon 180k c'est une paille pour un CHU (c'est même pas le salaire de certains spécialistes), en plus c'est du budget com et pas RH, et faut mettre ça au regard d'investissements qui peuvent se faire à plusieurs millions sur des équipements qui ne seront peut-être jamais amorti.

C'est dommage parce qu'il y a sûrement des sujets beaucoup plus importants concernant ce CHU, comme par exemple l'arrivée d'un nouveau directeur qui une fois effectué le tour des comptes de l'établissement, fait remonter un deficit de 8 millions d'euros.

[–] Klaq@jlai.lu 2 points 4 months ago
[–] Klaq@jlai.lu 7 points 4 months ago (1 children)

Où l'on apprend qu'Attal a doublé Macron, que Macron en a rien à battre de l'extrême droite au pouvoir, et que Darmanin parle des blédards qui ne voteront pas en juillet.

[–] Klaq@jlai.lu 5 points 4 months ago (3 children)

Un tempo de retard Peu importe la souffrance personnelle, rien ne serait pire que « le déshonneur », fait-on valoir dans l’entourage de Gabriel Attal. Mais le trouble saisit les proches du premier ministre lorsqu’ils découvrent que certains candidats ont été contactés par les équipes de l’Elysée, et parfois par le chef de l’Etat lui-même, pour leur demander de se tenir à l’écart de ce front républicain naissant. « Il y a un chemin. Tu te maintiens ? », demande Emmanuel Macron à un député sortant, prêt à se désister. « Le RN est trop haut, il va gagner quoi qu’il en soit », répond celui-ci. « Toi, tu te maintiens ou pas », insiste Emmanuel Macron, comme s’il ignorait la réponse de l’élu.

Le président et ses proches s’interrogent : faut-il faire barrage au RN à tout prix ? Si front républicain il y a, « il faudra délimiter le périmètre », glisse Brigitte Macron. « Faites attention à ne pas créer l’effet inverse », dit-elle en imaginant mal des électeurs de droite voter pour un candidat de la gauche radicale face au RN. Depuis Marseille, l’époux de Sabrina Agresti-Roubache prévient l’Elysée : « “Sab” va se retirer. » Pas de réponse. Sans attendre, la ministre de la ville, qui a vu les bureaux de vote les plus bourgeois choisir massivement le RN, annonce son désistement devant les caméras. « Ma “Sab”, je suis dégoûté de te perdre… Tu as pris la bonne décision », lui glisse Gabriel Attal au téléphone. « That’s life. Il faut revenir à nos fondamentaux pour ne pas se perdre, je veux me regarder dans le miroir », répond-elle. Emmanuel Macron ne l’appellera que bien plus tard, après que cette proche du couple présidentiel a reçu les félicitations de trois ministres.

Autour de la table de l’Elysée, les hommes du président s’efforcent de lire dans les pensées de ce chef qu’ils ont adulé. François Patriat, toujours indulgent, juge qu’il lui sera moins douloureux de nommer Bardella à Matignon que de donner les clés à Marine Le Pen en 2027. Peut-être parce qu’il pourrait, en cohabitation, « appuyer sur le bouton pour le mettre dehors et rester le maître des horloges ». Maîtriser le temps, une illusion tant cette campagne express s’est jouée avec un tempo de retard. Elle devait pourtant prendre tout le monde de court. Quand, le 9 juin au soir, Emmanuel Macron aborde avec des proches les dates de ces élections anticipées, il espère qu’une campagne de trois semaines lui donnera l’avantage. « Le 7 juillet, les blédards seront partis et ne voteront pas LFI », lâche Gérald Darmanin, en petit comité, l’esprit déjà tourné vers sa circonscription de Tourcoing (Nord) – des propos que le ministre de l’intérieur dément.

« Il fallait dépressuriser », martèle-t-on dans l’entourage présidentiel, pour décrire l’état d’esprit d’Emmanuel Macron face au mécontentement populaire. Le fidèle de la première heure, Alexis Kohler, juge que la coupe est pleine. Et envisage bel et bien, cette fois, de quitter l’Elysée – interrogé, l’intéressé ne commente pas. Le haut fonctionnaire défend jusqu’au bout l’idée de cette dissolution périlleuse, y compris si le scrutin propulse le RN à Matignon. « Le président peut se sacrifier pour éviter la victoire de Marine Le Pen en 2027 », dit-il en substance autour de lui. « Cohabitation vaut mieux que succession », glisse aussi Richard Ferrand à un député de l’aile gauche, laissant entendre que donner au RN les clés du camion sans essence mènera les lepénistes dans le mur.

Valse-hésitation Passé la sidération, le scénario d’un gouvernement dominé par l’extrême droite n’effraie plus autant la garde rapprochée du président. « Ce n’est pas lui qui mettrait le RN au pouvoir, ce sont les Français. Lui, il a prévenu qu’il peut y avoir la guerre civile, ensuite les Français font ce qu’ils veulent ! », relaie François Patriat. « Si le RN montre en deux ans qu’il est parfaitement incapable de gouverner, on peut espérer qu’il n’ira pas plus loin », rapporte le père du chef de l’Etat, Jean-Michel Macron, dans un entretien au Dauphiné libéré, le 3 juillet, en ajoutant que c’est « un peu ce que [son] fils [lui] avait dit deux mois avant les élections européennes ».

Avant de se décider à dissoudre, Emmanuel Macron maugréait contre une Assemblée nationale qu’il jugeait « ingouvernable » depuis juin 2022. Récolter une Chambre plus instable encore, au risque de frôler la crise de régime le 7 juillet, signerait son échec. « Quoi qu’il arrive, il faudra une majorité à cette Chambre, nous verrons les proportions. Nommer Bardella aurait une logique institutionnelle », décrypte un conseiller de l’Elysée.

La valse-hésitation élyséenne ulcère une partie des troupes macronistes. « On va avoir le choix dimanche entre les héritiers de Vichy et la IVe République », tance, sur RTL le 3 juillet, Clément Beaune, ancien sherpa d’Emmanuel Macron, affirmant sa préférence nette pour la deuxième option. A l’approche du second tour, les partisans du front républicain reprennent espoir. Les désistements massifs, tant du côté du camp présidentiel qu’à gauche, pourraient faire effet.

D’heure en heure les sondages évoluent, éloignant la probabilité d’une majorité absolue offerte à l’extrême droite. L’équipe de campagne de Gabriel Attal n’ose y croire, tandis que le RN, lesté par les profils racistes, antisémites et parfois criminels de dizaines de ses candidats, lance ses dernières forces dans la bataille. Pendant ce temps, l’animateur star de la chaîne réactionnaire CNews Pascal Praud raille les « tripatouillages et magouillages » des partis adversaires au RN, en écho à Jordan Bardella et Marine Le Pen, et à l’extrême droite prompte à associer le front républicain à un « vol » de l’élection

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