Si c'est le cas, ça va aussi rassurer certaines collectivités qui vrillaient sur les droits de mutation en guise de recettes.
Klaq
Corrélation n'est pas causalité mais il semble utile de rappeler que :
L'analyse des morts violentes au sein du couple survenues en 2018 et plus particulièrement des 121 féminicides, publiée par la délégation d'aide aux victimes, montre que dans 55% des cas au moins l'un des deux, auteur ou victime, est sous l'emprise d'une substance (alcool, stupéfiants, etc.).
https://www.europe1.fr/societe/lalcool-grand-absent-du-grenelle-des-violences-conjugales-3926633
Les célébrations a posteriori sur fond de gros mytho ricain du self-made men, un certain goût de l'angoisse hollywoodien.
Sais pas si ils le font encore mais ils mettent périodiquement des PDF gratos de certains bouquins. Chose rare à souligner aussi quand on connaît les difficultés des maisons d'édition.
L'article explique le dilemme en ce sens aussi. Interroger la richesse revient à essayer de comprendre le mécanisme de captation de cette dernière, de son entretien tout en parallèle questionnant le sujet de sa redistribution avec l'égalité comme projet de société. C'est d'ailleurs l'un des cas d'analyse de Piketty évoqué par d'autres ici (comment l'Etat fr a façonné une société de propriétaires dans son bouquin Capital et idéologie)
Même ce type de raisonnement d'investissement (pas adéquat à mon avis) sur ce sujet tu peux considérer que créer une fondation ou mécénat contribue au renforcement d'une position sociale. A l'inverse tu peux investir culturellement dans du légitime pour intégrer des fractions supérieures de la société. C'est la raison pour laquelle je pense que la vision de la richesse chez Bourdieu est beaucoup plus fine, moins fixiste (ou essentialisante) et dynamique. C'est typiquement une illustration.
Parallèlement, j'ai un doute sur l'intérêt d'identifier à partir de quand quelqu'un est riche monétairement (et le débat de l'article illustre bien ce prob) plutôt que de voir comment on le devient, ce qui est reconnu comme tel, et comment ils réussissent à se reproduire.
Je ne partage pas forcément cet avis, des grilles indemnitaires existent et sont arrêtées. Si tu gruges t'es pas bon, ça s'arrête là à mon sens, que ça paraisse politiquement légitime de détourner des deniers publics pour copiner ne me paraît pas en aucun cas viable, de la même manière que le cumul de mandats et de responsabilités absurdes conduisant à des salaires + primes hors sol peut facilement se faire d'un point de vue légal (coucou les élus dans les bailleurs sociaux et autres trucs de représentations sur du 0.05 ETP où ça se paie en nature sur des frais de déplacement).
Que ce soit un gentil écolo ou un LR, même observation de mon côté : commencer à transiger et négocier l'acceptabilité de ce type de passe-droit arbitraire me paraît pas recevable.
c'est que partager son capital culturel avec les autres ne diminue en rien (au contraire) la part qu'on a. Et surtout,on n'augmente pas son capital culturel en abaissant celui des autres!
Alors la violence symbolique, le mépris de classe, la méritocratie, l'entre-soi, l'hérédité etc peuvent être aussi considérés comme des manifestations négatives du capital culturel.
Partager même sa tune ne diminue en rien son capital économique (j'ai un patrimoine, les outils de prod etc). C'est le partage ici le terme clé dans ce raisonnement. Faire fructifier sa volumétrie de capital culturel, avoir les bonnes réf, les bonnes études, ce qui distingue par CSP et permet la reconnaissance, c'est aussi un enjeu de classements et de reconnaissance, au même titre que le patrimoine économique.
Si un lien rôde je suis preneur !
De rien !
L'article introduit bien les difficultés méthodos que pose la question d'une vision de la richesse à partir seulement du critère économique. Le revenue, le patrimoine semble à devoir être analysé plus finement. Un agriculteur endetté peut avoir du patrimoine mais un faible revenu, une personne à haut revenu peut n'avoir aucun patrimoine etc.
A ce niveau je connais pas de conceptions du monde social plus opérationnelle que celle de Pierre Bourdieu qui associe une perspective de volume de capital via sa dimension économique et culturel dans une logique d'interactions par rapport à l'autre. Si y'en a d'autres je suis preneur.
Aucune idée, faudrait guetter chez les notaires dans la mesure où ils observent un rebond ou non, je crois que ce sont les mieux informés du secteur. Mais logiquement la baisse des taux renvoie à une moindre frilosité des banques en matière de crédit donc baisse des taux d'intérêts en emprunts, facilitation des prêts et donc augmentation des achats. Mais on retrouvera pas la tendance post-covid c'est clair.