Comme l'avait révélé Radio-Canada lundi soir, le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) sera suspendu pour les emplois dans la région de Montréal dont le salaire offert est inférieur au salaire médian des Québécois, soit 57 000 dollars.
Ce gel, qui touchera les nouvelles demandes et les demandes de renouvellement, entrera en vigueur le 3 septembre et durera six mois. Des exemptions sont toutefois prévues pour les secteurs de la santé, l’éducation, la construction, l’agriculture et la transformation alimentaire.
Bon faque ça change rien...
Le gouvernement Legault a également annoncé mardi qu'un projet de loi sera déposé cet automne pour "mieux encadrer" la venue d'étudiants étrangers sur son territoire, là "où il y a eu des abus".
Selon Québec, il est devenu "nécessaire" de pouvoir limiter le nombre de demandes faites par les étudiants étrangers en fonction de plusieurs facteurs comme le type d'établissement, le nombre d'étudiants étrangers par établissement, la région, le niveau d'études, etc.
Ça c'est à cause des cégeps qui ont été créés exclusivement pour des étudiants étrangers ciblant surtout des gens de l'Asie du Sud. Ça avait été créé dans le but d'obtenir du revenu.
Mais là, on va laisser entrer des travailleurs temporaires au salaire minimum pour les fermiers pis les usines mais pas pour les étudiants? Au moins les étudiants ont plus de chance de contribuer et de s'intégrer.
Co-responsable du PTET, le gouvernement Trudeau a fait savoir mardi matin qu'il avait approuvé le gel proposé par Québec. Dans une déclaration transmise aux médias, le ministre fédéral de l'Emploi, Randy Boissonnault, a rappelé qu'il avait lui-même indiqué il y a deux semaines qu'une telle mesure était envisagée.
En entrevue à l'émission montréalaise Tout un matin, sur ICI Première, son collègue Jean-Yves Duclos, a d'ailleurs déploré qu'aucun représentant d'Ottawa n'ait été invité au point de presse de François Legault et de Christine Fréchette, mardi.
"On aurait voulu souligner tout le partenariat et la collaboration qui a mené à l'annonce de ce matin", a-t-il confié à Patrick Masbourian. "Je soulignerais que la collaboration, c'est le mot-clé en matière d'immigration."
Legault voulait paraître comme le gars en charge derrière tout ça quand en fait c'est une collaboration avec le fédéral...