Merci pour l'analyse
Klaq
Autant le délire sarkozyste et pseudo-providentiel de Macron est déjà connu, autant le coup des deux puceaux m'a tué.
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L’idée de la dissolution tourne, tourne, et, « à un moment, ça coagule », résume Bruno Roger-Petit. Le risque que les héritiers du Front national s’installent au gouvernement est balayé, le chef de l’Etat en est convaincu. La campagne et le programme seront imaginés par lui et ce sera comme « une nouvelle présidentielle », s’enthousiasme-t-on à l’Elysée, en prenant pour acquis le soutien d’Edouard Philippe et de François Bayrou, tout en abandonnant le sort de 239 députés et d’un premier ministre au coup de poker présidentiel.
Le président de la République a toujours goûté ce pouvoir qui permet de nouer et de dénouer les destins. Une anecdote ? Juin 2022. Après les législatives qui ont accouché de la majorité relative, Elisabeth Borne retrouve Emmanuel Macron à l’Elysée pour composer son nouveau gouvernement. Dans le bureau présidentiel, elle évoque Clément Beaune (Europe) et Gabriel Attal (budget), qui rêvent chacun d’un ministère de plein exercice, et qu’elle surnomme un brin méchamment « les deux puceaux ».
Emmanuel Macron s’enfonce dans son canapé, tête renversée en arrière : « Ah là là, je les connais tous les deux comme si je les avais faits… D’ailleurs, je les ai faits ! » Un an et demi plus tard, il choisit de propulser Gabriel Attal sous les ors de Matignon et d’évincer sans ménagement Clément Beaune, cet ancien conseiller Europe promu ministre des transports, qui a osé émettre des doutes à propos de la loi sur l’immigration, votée avec l’extrême droite en décembre.
« Quelle connerie, cette loi. Ça n’a fait que monter le RN… », peste depuis en privé le président de LR, Eric Ciotti, inquiet des ambitions du parti lepéniste à étouffer et à remplacer un jour la formation de droite. A l’époque, Emmanuel Macron, Alexis Kohler et Gérald Darmanin s’étaient persuadés qu’en légiférant sur l’immigration, ils prendraient de court le parti d’extrême droite et l’affaibliraient.
Au conseil des ministres, le 20 décembre, le chef de l’Etat avait sermonné les récalcitrants : « Qui écrit l’histoire et qui la raconte ? Si on laisse l’histoire s’écrire par les oppositions, on ne va pas tenir longtemps. » Dimanche soir, à l’Elysée, après son allocution, Emmanuel Macron a répété les mêmes mots devant des ministres sonnés par la dissolution : « Mieux vaut écrire l’histoire que la subir. » Personne n’a osé le contredire.
On peut faire une version noir et blanc pour imprimer perso et une version blanc et noir si commandes sur entreprise (ici ça change rien au tarif de la commande) qu'en penses-tu ? Sinon on retient ton option.
Ça me dérange pas. Et dans la réalité, si les gauchistes votaient et étaient une menace pour la société je suis plutôt pour : la terrible dictature du revenu de base à la Friot, l'enfer d'un virage écologique et des mobilités douces, l'angoissant quotidien sans agressions sexistes, racistes, de classe.
Sauf qu'IRL c'est plutôt : Comptez pas sur les gauchistes pour voter.
Niveau com il y a la possibilité de rappeler quelques faits sur la réalité de l'action du FN à l'assemblée nationale :
Sur l'info ou le graphisme, possibilité de faire un truc qui frappe en écriture blanche sur fond noir. Sur la diffusion, en affiche pour les téméraires ou en sticker pour les urbains. Privilégier les endroits où y'a fort abstentionnisme.
C'était un peu accusateur mais j'ai bien aimé la campagne LFi suivante, possibilité d'imprimer celle des racistes votent et juste de découper la partie inférieure : https://materiel.actionpopulaire.fr/produit/50-affiches-les-riches-les-racistes-les-golfeurs-votent-et-vous/
Macron renoue avec la stratégie gaulliste du plébiscite : si il est élu il a blanc seing pour faire ses réformes de merde, si le FN passe alors il n'aura pas la capacité de faire quoique ce soit (le FN) parce qu'il y aura qu'une majorité relative et les autres partis contre : ce qui pourra renforcer Renaissance/Horizon aux prochaines élections dans 2 ans.
Outch les résultats du Vlaams Belang pour le moment..
Partir en mobylette, avec tous les copaings
J'entends souvent ce sentiment de blase, mais en même temps c'est plutôt rassurant dans une démocratie qu'une action individuelle ne pèse pas plus qu'une autre nan ?
Le jour où une voix sera plus déterminante qu'une autre, ça sentira pas très bon.
Quelques pistes là : https://journals.openedition.org/lectures/63106